dimanche 14 septembre 2008

Vers Manali

Je me remets en ce moment d'un dur trajet de 20 heures en minibus entre la ville de Leh au Ladakh et la ville de Manali en Himachal Pradesh.

Une distance de 400 quelques kilomètres sépare les deux villes mais la route montagneuse est tellement mauvaise qu'on s'arrête à toutes les heures pour un problème quelconque. Que ce soit un bus coincé ou un changement de pneu, sans compter les divers pots-de-vin aux policiers pour pas qu'ils fouillent les bagages un par un, on s'arrête tous le temps. Parfois pour rien, caprice du chauffeur et de son compagnon qui savent pas vivre, qui mettent de la musique hindi forte pendant 20 heures, qui fument la cigarette comme bon leur semble et qui gardent leur fenêtre ouverte alors qu'il fait moins de 10 degrés celcius dehors (j'avais pas de thermomètre mais je serais pas surpris que ce soit descendu sous zéro).

J'ai eu froid comme jamais pendant la nuit en traversant les cols à 5000 mètres, incapable de dormir, dans une position inconfortable, asphyxié par la poussière de la route qui entre par les fenêtres ouvertes ou entrouvertes des conducteurs. J'ai jamais eu aussi hâte de voir le soleil, je comptais les heures, les minutes et les secondes!

Heureusement qu'il y a eu ce gamin ladakhi de quatre ou cinq ans qui est venu dormir sur mes genoux pendant trois bonnes heures. Ça m'a remonté le moral, ça passe le temps, je me sentais comme une babysitter et puis ça fait une bonne couverture.

4 commentaires:

api a dit...

Oh, mais je suppose que tu n'as pas d'image de ce gamin et toi (dans ma tête il y en a une superbe, mais certainement rien comparée à la "vraie".)

Anonyme a dit...

Oh René tu as eu froid! Fais bien attention à toi là, je t'aime tellement!

Anonyme a dit...

Je viensssssssss de trouver ton blog. Personne ne me l'avait donné encore et la seule personne compatissante que j'ai trouvé est ce cher Google qui n'a pas hésité à m'amener à ton blog lorsque j'ai tapé "René Delvaux Inde". C'est fou la technologie hein? Je suis curieux.... Ça sent bon un ladakhi de quatre ou cinq ans?

Amuse toi bien et j'espère bien ratraper tout ce que j'ai raté comme l'histoire du Taxi. Je l'ai bien ri et je suis fier de toi! Je te croyais plus naïf :P

ZeRyT a dit...

Pas de photo de ce moment unique.
C'est étrange, j'écris tellement que j'ai tendance à garder mon appareil photo au repos. Je pense aux mots qui iront sur les images que je vois avant de penser à mon kodak. Et souvent, il est trop tard pour le sortir... ;p

Je vais bien Marie-Ève! J'ai assez souffert cette nuit là mais c'est fini!
Je suis content que tu me lises! ;p
Bonne rentrée!

Cousin, je savais que t'étais callé en technologie, je m'étais dit que tu trouverais par toi même! Mais y a Facebook aussi!
Un ladakhi de quatre ans, ça sent comme tous les enfants. Assez bon parce qu'il était propre, pas de couches, mais assez mauvais parce que ça joue n'importe où.
Mais c'était pas réellement une mauvaise odeur. Il avait de la poussière et de la terre de la route sur ses vêtements et dans ses cheveux et c'est ce qu'il sentait principalement.